Cahuzac a un nom de mousquetaire qui le prédestinait à devenir un cas d’école. Son système de défense devant les médias sera sans doute disséqué par les experts en communication de crise et leurs apprentis.
OUI je sais que c’est un peu tôt pour cela car c’est aussi un scandale national, une faillite morale et un séisme politique. Pourtant je propose de ravaler notre dépit, indignation, tristesse, sanglots et de tenter de tirer quelques premières leçons de l’affaire qui secoue notre actualité.
Savez-vous qu’Obama n’est peut-être pas un véritable américain, C’était du moins l’avis de Donald Trump, milliardaire à la chevelure flamboyante.
L’idée de cet article est d’éclairer la controverse qui oppose le secrétaire national à la rénovation Arnaud Montebourg au Président de la fédération et du Conseil général des Bouches-du-Rhône, Jean-Noël Guérini, en présentant quelques uns des éléments disponibles sur le web et en les commentant, chacun étant à même de se reporter à ces « sources ».
Dans chaque partie, je me suis efforcé de distinguer la présentation analytique des documents et le commentaire, plus critique, plus partisan mais aussi qui s’efforce de considérer les questions de forme, de tactique et d’analyser cette épisode de notre vie politique en terme de communication politique et de stratégie médiatique.
Si l’anglais très compréhensible d’Obama vous échappe pourtant, voici un compte-rendu en français de cette allocution mais ne manquez pas l’ambiance survoltée que dégage cette cérémonie : affectivité à fleur de peau et applaudissements continuels, cris, rires, larmes et embrassades… Cela tient du soir de match et de la cérémonie religieuse. Le spectateur français peut être touché par les mots du Président mais est surtout constamment surpris par les comportements du public.
Seuls les habitués de la série West Wing (A la maison Blanche) seront en terrain familier car lors d’un épisode[référence manquante], une cérémonie de même nature est montrée. Le discours se termine là aussi par un God bless America.
Même au sein de sa famille politique, beaucoup ont douté du bien fondé de l’attitude de Vincent Peillon lors du débat avec Éric Besson sur France 2.
S’il ne s’agit pas d’une faute éthique (usons des grands mots avec modération), du moins cela pouvait-il passer pour une impolitesse avec un soupçon de manipulation. Et surtout, le tollé suscité indiquait que l’opération se retournait contre lui. Les perdants ont tort car les vainqueurs écrivent l’histoire… Sauf que l’histoire n’est pas finie et cette vidéo très complète sur la question peut remettre en cause des jugements un peu trop rapides.
S’il est encore des journalistes pour se demander s’il s’agit d’un cas de népotisme, la plupart des observateurs considèrent que la cause est entendue, qu‘il s’agit même d’un cas d’école.
La question est plutôt maintenant de savoir si le président et son rejeton vont aller au bout de leur projet (« tracer ma route » dit Jean dans le Parisien). En effet, l’obstacle à franchir n’est pas l’élection par le conseil d’administration de l’EPAD, composé pour moitié de représentants du gouvernement mais plutôt le hourvari que l’affaire est en train de susciter dans les médias et dans l’opinion. Il s’agit donc d’une bataille de communication politique mettant aux prises les différents acteurs de la scène médiatique et politique.
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